Il existe une autre Afrique :

le continent africain  de tous les problèmes et aussi de tous les espoirs

L’Afrique, c’est :

  • La traite des êtres humains, la colonisation, les inégalités, les guerres, la pauvreté extrême, le retard économique, la scolarisation, les guerres et, maintenant, l’exploitation des ressources par les états ou les grosses sociétés privées internationales…
  • Mais c’est aussi le berceau de l’humanité, une civilisation ancienne, des paysages grandioses, une faune et une flore exceptionnelles, des terres agricoles gigantesques, un sous-sol riche, une démographie abondante - dynamique et surtout très jeunes.

Tout est à faire ou presque…

Il n’y a pas une seule Afrique, mais plusieurs :

  • L’Afrique du Nord avec son climat, sa religion et son développement économique (tourisme et pétrole).
  • L’Afrique de l’Ouest sous influence francophone plutôt agricole (café, cacao, arachides).
  • L’Afrique de l’Est d’influence anglophone en développement plus avancé (café, tourisme).
  • L’Afrique du Sud très riche en sous-sol, mais avec de profondes inégalités, conséquences de la violence.
  • Et enfin l’Afrique centrale, martyrisée par les conflits, cumule tous les problèmes (violence, corruption, trafic, instabilité, etc.), la zone la plus en retard économiquement.
Paysage savane 2

Mais l’Afrique change.

La démocratie avance lentement mais sûrement. L’éducation est devenue une priorité de toutes les administrations et, grâce aux ONG, les maladies reculent.

La technologie avance à grands pas. Pour preuve le nombre très important d’abonnés au portable. Les nouveautés de pointe portées par de jeunes sociétés africaines permettent de plus en plus de résoudre les problèmes du quotidien.

Le peuple africain veut prendre à bras-le-corps ses propres problèmes : organisation, commerce, urbanisme, santé, éducation… L’Afrique n’attend plus grand-chose de la politique et de l’Occident, trop souvent inefficaces. Elle veut prendre son destin en main. Elle est jeune et c’est une chance !

Sa jeunesse est de mieux en mieux formée et se doit de reprendre le contrôle de ses richesses. Ce ne sont pas les bourses ou les marchés mondiaux qui lui dictent leur loi. Elle veut aller vers des objectifs plus humains, plus écologiques, plus africains. C’est une chance pour tout le monde. C’est du gagnant-gagnant.

L’Afrique a besoin d’aide, mais surtout pas le modèle tout fait des pays occidentaux trop carboné et non adapté . Elle est capable, avec ses élites et le concours de son peuple, de créer un nouveau modèle de développement.

Le nouveau modèle de la nouvelle Afrique doit respecter :

  • L’ humain (plus de revenu, plus d’éducation, plus de droit social, plus de droit aux femmes, plus de lutte contre les inégalités.
  • La nature (protection de la biodiversité, agriculture responsable et biologique) économe en ressources (financière, matière-première, gestion de l’énergie et de l’eau).

C’est un énorme défi. L’Afrique doit croire en elle et s’émanciper de l’Occident en créant un nouveau partenariat, une nouvelle politique ; peut-être avec de nouveaux acteurs et basé sur ses propres savoirs ancestraux. Cela ne veut pas dire couper toutes les relations. L’Occident possède la technologie, une forme de savoir-faire, les conseils et les financements dont l’Afrique a besoin.

Toute l’économie doit être repensée pour les africains et non le contraire.

Les peuples doivent exiger la démocratie, la transparence et l’éthique de leurs dirigeants politiques ,économiques ou financiers 

Un des leviers de développement prenant en compte les critères définis est le commerce équitable !

 Il représente:

  • des nouvelles relations entre les producteurs et les acheteurs,
  • des droits sociaux garantis,
  •  un environnement protégé source de ressources agricoles rémunératrices
  • de nouveaux  financements pour l’Éducation, la Formation, l’Investissement professionnel géré par et pour les africains.

C’est l’objectif que se donne l’Association Terre d’Afrique en utilisant le principe du commerce équitable, pour aider ses partenaires comme Marem au Togo et par des actions  de solidarité dans le nord du Togo 

 On rêve peut-être, c’est utopique, mais on ne peut pas dire que c’est impossible tant qu’on n’a pas essayé.